Vidéos : Comment améliorer son dialogue interne en 4 étapes ?
Parmi les habiletés mentales à travailler en préparation mentale, il y a le dialogue interne, c’est-à-dire ce que l’on se dit à voix basse ou dans sa tête.
L’une des clés de ce travail est de comprendre comment nous fonctionnons à l’intérieur, et l’impact de ce que l’on se dit sur notre attitude, nos gestes.
Je vous propose ici une vidéo en 2 parties pour vous permettre de comprendre et d’améliorer votre dialogue interne, à travers l’exemple d’un accompagnement effectué avec un des meilleurs jeunes de la ligue de Provence de tennis en 2018, mais qui, bien entendu, peut s’appliquer dans n’importe quel sport.
Vidéo 1ère partie : comprendre l’impact de ce que l’on se dit
Savez-vous ce qu’il se passe lorsque nous nous parlons en « négatif », avec des « Ne… Pas » dans nos phrases ? Par exemple, lorsque « je ne veux pas faire ceci », ou que « je ne veux pas qu’il m’arrive cela » ?
Regardez plutôt :
Avant de passer à la suite, testez cela, éprouvez-le dans votre quotidien, observez autour de vous ce qui est dit, ce que vous entendez (dialogue externe) et les conséquences que cela a sur les acteurs concernés : « Ne tombe pas ! », « N’oublie pas tes clés ! », …
Vidéo 2ème partie : 4 étapes pour améliorer votre dialogue interne
Voilà quelques points importants que je vous propose pour changer durablement les choses en transformant positivement le cours de ce qui vous tient à cœur :
Comme vous pouvez le constater, cela est simple, ludique, et peut vraiment changer votre quotidien.
Connaître cela est déjà un premier pas, l’appliquer c’est mieux ! Sinon cela restera à l’état d’information et ne changera pas en profondeur celui/celle que vous êtes… Aussi, je vous souhaite d’en faire bon usage en répétant régulièrement ces étapes avec de petits objectifs au quotidien.
Et lorsque le dialogue interne est tourné vers du « Faut…que je… » : que faire ?
Voici la question d’une étudiante en Préparation Mentale sur la page Facebook lors de la diffusion de ces vidéos :
« J‘ai une petite question. Concernant ceux qui ont un dialogue interne très tourné sur l’aspect : « Faut que je …. » peut on considérer que cela soit limitant également. Je rencontre pas mal de retour comme cela et souvent c’est limitant et négatif. »
=> Il est important de repérer dans l’échange avec la personne accompagnée les verbes « devoir », « falloir », « vouloir », « pouvoir » et leurs expressions dérivées « il faut que », « c’est nécessaire », « avoir à », « être obligé de », « être contraint », … Ils sont appelés, en PNL (programmation neuro-linguistique), des opérateurs modaux de nécessité. Et ces opérateurs énoncent des règles dont certaines sont indispensables et utiles, et d’autres qui interdisent tout épanouissement car exprimant une croyance…
Une question qui peut être posée dans ce cas-là pour vérifier si c’est aidant ou limitant pour la personne accompagnée est : « Qu’arriverait-il sinon ? »
« Super merci Florent pour cet éclaircissement. Pour le moment, j’étais dans le questionnement suivant auprès de mes athlètes : est ce que cela correspond à ce que tu veux toi ? Qu’est ce que tu veux dans cette situation ? Dans mon intention, c’était de vérifier si le sportif joue sa vie entre guillemet. Cette question donne tout son sens effectivement. Merci. A bientôt. »
=> Très bon choix de questions ici de la part de l’étudiante. J’aime beaucoup le « à ce que tu veux toi? », car une hypothèse peut être aussi que le sportif le fait pour quelqu’un d’autre (entraîneurs, parents, conjoint, …) !
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